vendredi 12 mars 2010

J'ai du mal

J'ai du mal à dire les choses, à faire de toi la reine
Des pommes de mon jardin aux odeurs de roseaux
Je découvre mon destin à l'ombre de ton corps
J'ai posé le miroir en face de l'horizon
En attendant les vagues à l'âme de fond
Qui déchirent le silence et m'emmènent dans tes bras
Au-delà des nuages et de la ville endormie
Nous volerons ensemble vers les mille et une nuits

Sur un tapis persan au milieu des étoiles
Je déposerai sur toi une goutte de parfum
Les caresses du temps ne laissent que des cicatrices
Qu'on ouvre de temps en temps pour se sentir complices

Nous savons tous les deux que la vie n'est qu'un rite
Qui veut que l'on s'y attarde sans jamais savoir l'heure
Nous sommes seuls à présent à cueillir ces instants
Qui tournent en dérision nos espoirs de conquête

Puisqu'un jour il faut bien que tout cela cesse
Puisqu'un jour il faudra que tu me délaisses

J'ai appris à lire les choses
En dessinant tes yeux
Des courbes de ton coeur, un croquis de tes mains
Quelques caramels mous entre deux cinémas m'ont redonné le goût de ces vieilles histoires d'A
Mais l'hiver est venu en soupirant transi
Il a gonflé mes peurs et je me suis enfui

Puisqu'un jour il faut bien que tout cela cesse
Puisqu'un jour il faudra que tu me délaisses

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire