J'ai du mal à dire les choses, à faire de toi la reine
Des pommes de mon jardin aux odeurs de roseaux
Je découvre mon destin à l'ombre de ton corps
J'ai posé le miroir en face de l'horizon
En attendant les vagues à l'âme de fond
Qui déchirent le silence et m'emmènent dans tes bras
Au-delà des nuages et de la ville endormie
Nous volerons ensemble vers les mille et une nuits
Sur un tapis persan au milieu des étoiles
Je déposerai sur toi une goutte de parfum
Les caresses du temps ne laissent que des cicatrices
Qu'on ouvre de temps en temps pour se sentir complices
Nous savons tous les deux que la vie n'est qu'un rite
Qui veut que l'on s'y attarde sans jamais savoir l'heure
Nous sommes seuls à présent à cueillir ces instants
Qui tournent en dérision nos espoirs de conquête
Puisqu'un jour il faut bien que tout cela cesse
Puisqu'un jour il faudra que tu me délaisses
J'ai appris à lire les choses
En dessinant tes yeux
Des courbes de ton coeur, un croquis de tes mains
Quelques caramels mous entre deux cinémas m'ont redonné le goût de ces vieilles histoires d'A
Mais l'hiver est venu en soupirant transi
Il a gonflé mes peurs et je me suis enfui
Puisqu'un jour il faut bien que tout cela cesse
Puisqu'un jour il faudra que tu me délaisses
vendredi 12 mars 2010
samedi 6 mars 2010
Ce qu'elle sera
Sortie de son lit beaucoup trop tard
Déjà le soir, pas de déboires
Elle se maquille, se déshabille,
Trempe ses doigts de pieds pendant qu'elle grille
Une cigarette question d'être nette
Déjà le soir, plus de déboires
Le téléphone, creux de l'oreille
Elle sait très bien ce qu'elle va faire
Et les nouvelles n'ont qu'à se taire
Une couverture enduit d'erreur sur un saumon aux couleurs tendres
Elle éparpille ses morceaux d'ambres, ses souvenirs si surannés
Qu'elle me maudisse ou qu'elle maigrisse, ses certitudes embrassent mes pieds.
Elle s'évertue à donner le change à des touristes paramétrés
J'aimerais qu'elle vienne, qu'elle m'assassine, toutes ces pensées, ces petites vertus
Ce que je garde au fond de moi lui donnera tout ce qui est flou
Elle m'appartient, je la serine, je la rappelle et elle me triche
Cœur de bouteille, elle m'exaspère, et se faufile, entre mes lignes
Des cannes à pêche au bout d'apaches, me lancent des flèches, des ronds dans l'eau
C'est la rivière de nos amours, qui coule au fond des sépultures
Dans leurs tanières les morts refoulent, les années de guerre, les Gulliver
Tous les géants sans étamines, toutes les fleurs dans le désert
Cherchent les étoiles, les cieux flambant
Je pourrirai la terre entière, toutes les poubelles de l'univers !
Celles où l'on mange son propre cœur dans les entrailles maraboutées
Embrasse moi encore une fois, montre moi ta simplicité
Inspire mes doigts sur le clavier, surfeur d'argent c'est un métier
Déjà le soir, pas de déboires
Elle se maquille, se déshabille,
Trempe ses doigts de pieds pendant qu'elle grille
Une cigarette question d'être nette
Déjà le soir, plus de déboires
Le téléphone, creux de l'oreille
Elle sait très bien ce qu'elle va faire
Et les nouvelles n'ont qu'à se taire
Une couverture enduit d'erreur sur un saumon aux couleurs tendres
Elle éparpille ses morceaux d'ambres, ses souvenirs si surannés
Qu'elle me maudisse ou qu'elle maigrisse, ses certitudes embrassent mes pieds.
Elle s'évertue à donner le change à des touristes paramétrés
J'aimerais qu'elle vienne, qu'elle m'assassine, toutes ces pensées, ces petites vertus
Ce que je garde au fond de moi lui donnera tout ce qui est flou
Elle m'appartient, je la serine, je la rappelle et elle me triche
Cœur de bouteille, elle m'exaspère, et se faufile, entre mes lignes
Des cannes à pêche au bout d'apaches, me lancent des flèches, des ronds dans l'eau
C'est la rivière de nos amours, qui coule au fond des sépultures
Dans leurs tanières les morts refoulent, les années de guerre, les Gulliver
Tous les géants sans étamines, toutes les fleurs dans le désert
Cherchent les étoiles, les cieux flambant
Je pourrirai la terre entière, toutes les poubelles de l'univers !
Celles où l'on mange son propre cœur dans les entrailles maraboutées
Embrasse moi encore une fois, montre moi ta simplicité
Inspire mes doigts sur le clavier, surfeur d'argent c'est un métier
Natacha
Mériter l'enfer est une belle aventure quand on n'est pas taillé pour gagner le paradis,
Autant aller à fond dans la bordure, le ciel n'est bleu que pour ceux qui parient,
Je méditais enfin les yeux vers l'infini pour me débarrasser de mes carcans occultes,
Je respirais enfin délivrant mes entrailles de ces nœuds inutiles qu'on porte comme des insultes...
Oh Natacha délivre-moi, je suis l'esclave de ton silence et des espoirs sans aucun sens
Des nuits entières j'imagine te parler
Des ces prières qu'aucun dieu ne connait
Même éphémères, les mots sont des lumières
Et puis s'éteignent, retournent aux ténèbres,
Qui nous étreignent de leurs chants funèbres
Parfois les démons ressemblent à des anges qui chantent l'éternité pour mieux nous voir brûler
Dans les flammes de la réalité, des culpabilités,des cœurs ensanglantés
Je crois beaucoup plus à nos corps, à nos envies terrestres, à la beauté des matins du monde,
Je préfère oublier les croix et les barbes assombries qui crient la haine à la ronde
Autant aller à fond dans la bordure, le ciel n'est bleu que pour ceux qui parient,
Je méditais enfin les yeux vers l'infini pour me débarrasser de mes carcans occultes,
Je respirais enfin délivrant mes entrailles de ces nœuds inutiles qu'on porte comme des insultes...
Oh Natacha délivre-moi, je suis l'esclave de ton silence et des espoirs sans aucun sens
Des nuits entières j'imagine te parler
Des ces prières qu'aucun dieu ne connait
Même éphémères, les mots sont des lumières
Et puis s'éteignent, retournent aux ténèbres,
Qui nous étreignent de leurs chants funèbres
Parfois les démons ressemblent à des anges qui chantent l'éternité pour mieux nous voir brûler
Dans les flammes de la réalité, des culpabilités,des cœurs ensanglantés
Je crois beaucoup plus à nos corps, à nos envies terrestres, à la beauté des matins du monde,
Je préfère oublier les croix et les barbes assombries qui crient la haine à la ronde
De se laisser aller aux ombres
La fille du Douceur a dans le coeur de sa main, une rose destinée
Qui l'emmène tard le soir, au milieu des fougères où chantent les loups garou
Elle ne cherche pas l'amour, elle veut personne autour, elle est un peu vaudou
Et lui il la regarde du fond de son tombeau les dents sur le parquet
Le garçon du Douceur a dans le coeur de sa main une étrange idée
Des filles et de lui même qui l'empêche d'embrasser un jour une vraie princesse
Non pas celle des palais, ni même des Elysées mais de celles qu'on caresse
Le soir au fond des bois au détour d'un cimetière que la lune ne peut éclairer
Il lui revient à la mémoire
Qu'il rêve de cette fille aux yeux noirs
De glisser à ses côtés sombres
De se laisser aller à l'ombre,
Les histoires qu'on raconte sur l'amour et la nuit ne sont pas toujours tristes
Il est à l'horizon des arbres qui de leurs branches touchent le soleil
Et s'accrochent aux étoiles en attendant qu'apparaisse l'astre de vermeil
Leurs feuilles tremblent d'émois et soufflent dans les âmes de ceux qui résistent
Notre prince d'occasion s'est fait une raison en lui offrant son sang
Délicatement, tout doucement sa bouche s'est entrouverte pour prendre le présent
Et c'est depuis que chaque soir
Il danse avec elle dans le noir
Ils glissent vers leurs côtés sombres
En se laissant aller aux ombres
Qui l'emmène tard le soir, au milieu des fougères où chantent les loups garou
Elle ne cherche pas l'amour, elle veut personne autour, elle est un peu vaudou
Et lui il la regarde du fond de son tombeau les dents sur le parquet
Le garçon du Douceur a dans le coeur de sa main une étrange idée
Des filles et de lui même qui l'empêche d'embrasser un jour une vraie princesse
Non pas celle des palais, ni même des Elysées mais de celles qu'on caresse
Le soir au fond des bois au détour d'un cimetière que la lune ne peut éclairer
Il lui revient à la mémoire
Qu'il rêve de cette fille aux yeux noirs
De glisser à ses côtés sombres
De se laisser aller à l'ombre,
Les histoires qu'on raconte sur l'amour et la nuit ne sont pas toujours tristes
Il est à l'horizon des arbres qui de leurs branches touchent le soleil
Et s'accrochent aux étoiles en attendant qu'apparaisse l'astre de vermeil
Leurs feuilles tremblent d'émois et soufflent dans les âmes de ceux qui résistent
Notre prince d'occasion s'est fait une raison en lui offrant son sang
Délicatement, tout doucement sa bouche s'est entrouverte pour prendre le présent
Et c'est depuis que chaque soir
Il danse avec elle dans le noir
Ils glissent vers leurs côtés sombres
En se laissant aller aux ombres
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