jeudi 28 janvier 2016

2017: Taubira ? Ira pas ?


C'est pas pour la ramener, mais j'adore ce pays où pas un n'ouvre un journal pour lire ce que font ou pas les ministres, mais est tout à fait capable de hurler sa haine, son aigreur, son ignorance, et soyons cash, sa connerie, au passage d'une ministre démissionnaire.


Moi je m'en fous un peu de Taubira je te dirais. L'histoire montrera si oui ou ou non, elle a été une bonne fonctionnaire en tant que ministre.


D'ailleurs, l'idolâtre de Taubira m'exaspère à peu près autant que le droitard aboyant sur son passage.


Ouais, ouais, les grandes déclarations, les phrases humanistes, ça a toujours bien fait tripper le PS qui n'en a manifestement rien à foutre concrètement, mais dont les ouailles, et ce depuis Mitterrand, passent leur temps à se frotter contre tout ce qui est formule littéraire et autre emportement amphigourique avec le pathétisme et le ridicule du chien contre une jambe.

Mais je m'emporte. Pas plus mal, merci.


Ceux qui vénèrent Taubira le font, j'imagine, pour les mêmes raisons qui me donnent envie de la voir candidater en 2017:

- donner une épidémie d'ulcères aux rangs de la droite

- voir la manif pour tous organiser des suicides collectifs

- la voir présenter ses vœux présidentiels en imaginant un électeur du FN devant son poste 

- et puis merde, oui, avoir une femme Président, noire, aux vues me semblant légèrement au-dessus de la mêlée.


Soyons honnêtes: vu son côté épouvantail auprès de la gente teubé de notre beau pays, le ratio FN/PS au second tour risquerait de basculer du côté obscur.

C'est pourquoi je suis pour la fin immédiate de l'idolâtrie Taubira et le début d'une réflexion au PS pour en faire une super candidate. Ouais, c'est pas gagné, mais c'est pas plus con que de croire qu'on n'est jamais allé sur la lune.