Dans ce pays, toute émotion est suspecte et déclenche l'ire du réac qui sait, lui, quand il faut s'émouvoir, quand il faut pleurer ou pas, dans des post où sa haine de l'autre peut enfin pleinement s'exprimer.
Mais si, vous le connaissez, lisez le, vous verrez: rien n'est jamais de sa faute, ni de sa responsabilté, c'est toujours de la faute du gouvernant, de la politique, des journalistes, des gauchistes, cette lie qui en veut à sa propriété, qui salit ses rues de manifs, qui vit sur le cul des ses impôts.
Mais si vous le connaissez, c'est celui qui rappelle tout le temps qu'il a déjà donné, que les pauvres d'en bas de chez lui sont prioritaires
(à savoir que lui s'est déjà occupé de tout ça, qu'il est super avec les gens qu'il aime et qu'il est irréprochable)
Mais qui rappellera également qu'il faut pas trop pousser avec le RSA
(à savoir que lui en profitera peut-être un jour comme les autres et que s'il y a moyen de magouiller, il le fera parce que "eh, les autres le font bien ")
Mais si, vous le connaissez, lisez le celui qui ne propose jamais rien hormis frapper les délinquants ou faire couler les bateaux, alors que sa vie est à l'abri, que l'hôpital et l'éducation lui sont fournis, lui qui n'a jamais eu à se battre pour obtenir la moindre liberté et encore moins pour ce pays "qu'on attaque", qui coule des jours à l'abri comme du cholesterol dans les artères et surtout, celui qui finalement fait peser lourdement une chape de plomb sur le moral de ses concitoyens. Ne le cherchez pas que dans les votes extrêmes et regardez aussi s'il ne sommeille pas en vous.
Mais si, vous le connaissez, lisez le celui qui regarde les riches avec envie et qui crache sur les chômeurs, crache sur les people et les bourgeois mais voudrait en être, celui qui déblatère son avis sur des guerres qu'il ne comprend pas, celui qui par la magie de son ignorance mène le monde à la baguette.
Ce qu'il y a de bien dans son cas, c'est que d'être con, ça ne se voit pas, ça ne se sent pas et ça ne nécessite pas de venir de tel ou tel milieu.
C'est pas comme un migrant qu'on voit arriver de loin,
C'est pas comme un handicapé en fauteuil roulant,
C'est pas comme un camerounais ou un indonésien,
un algérien ou un esquimau,
C'est pas comme un SDF au visage marqué par la crasse,
C'est pas comme un enfant mort jeté sur le rivage,
Alors je suggère à à la communauté scientifique de trouver rapidement un moyen de les reconnaître,
ces cons,
ces fafs,
ces réacs,
ces haineux
et je suggère qu'on trouve, rapidement, un produit pour que leurs humeurs leur donnent un joli teint jaunâtre ou verdâtre,
qu'on puisse les reconnaître dans la rue,
qu'on puisse leur faire subir la traque dont ils rêvent pour les autres et puis qu'on les capture,
qu'on les mette sur ces bateaux sans fond sur lesquels eux-même voulaient voir les réfugiés
et qu'on les coule en les donnant à bouffer au passage aux requins, parce que je vais te dire,
moi, je l'attends avec impatience,
le grand remplacement de cette engeance.